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Tales of Komi
23 juillet 2013

Talaists' Chronicles - LIVRE II: Le Talaisme expliqué par les talaistes (pour les nuls!)

LIVRE II

Le talaisme expliqué par les talaistes (pour les nuls!)

 

 

CHAPITRE 1

La création du monde

 

Le Streukhnut racontequ’un jour, alors qu'il se faisait chier car il n'avait rien à faire, Dieu songea à créer le monde et l’univers afin de ne plus être le seul à flemmarder. Mais ce n'est pas à ce moment-là que commença le monde tel qu'on le connaît aujourd'hui. Non, ça, on le doit à Tala, déesse de la Débauche et de la Perversité.

Dieu commença donc à créer le monde et l'univers. Mais entre-temps, Belzébuth, jaloux que Dieu ait le monopole (et la vedette) de la création de tout ça, mit son grain de sel et créa à chaque fois à l'opposé de Dieu, afin de le surpasser. Dieu s'y mit aussi. Ils jouèrent tous les deux à "super warriors: c'est moi qu'a n'ai la meilleure création" sans qu'aucun des deux ne gagnât. Ainsi sont nés Tala de la Sanglante et Max Dufromajblanc, son fidèle acolyte. Ce furent les prémices de la création du monde tel qu'on le connaît, si vous voulez mon avis.

Car voyez-vous, Tala créa le Rouski Ramiak.

Tala créa la commis.

Tala créa le pète et la beuh.

Tala créa la clope (et se gausse aujourd'hui en lisant ses paquets de clopes, elle qui est immortelle).

Tala créa le sake et la vodka.

Tala créa la cuite no jutsu.

Tala créa le sexe et le Kama Sutra.

Tala créa la perversité.

Tala créa la débauche.

Tala créa les champignons violets et l'envie de caca.

Tala créa la connerie pour ne pas mourir d'ennui.

Tala créa la Petite Paresse, une maladie contagieuse qui rend flemmard le contaminé et qui n'apparaît que de manière ponctuelle, au contraire de la grande paresse qui est perpétuelle.

Tala créa le Talaisme.

Tala créa le Streukhnut.

Tala créa le sexy-penis no jutsu car le monde (=elle) en avait besoin

Tala créa la grève du sexe, le meilleur moyen de pression d'une femme sur son homme.

Tala créa le café et tua le con qui créa le café-crème, boisson favorite de Charlie.

Et à sa suite Max créa une liste de choses toute aussi impressionnante, répandant ainsi la débauche dont sa comparse divine avait semé les graines…

Et la débauche continua de se répandre petit à petit…

Le Rouski Ramiak créa la dépendance informatique.

Et Komi se contenta de créer le service fidèle et loyal avec rapport qualité-prix.

Et le père humain de Komi créa la marche rythmée au son du pet.

Et le Talaisme se répandit de par le monde avec la débauche qui l'avait précédée, car Tala la Grande Débaucheuse est parmi nous.

Ainsi furent créées les Ecritures Saintes du Talaisme sur l'origine du monde, dans le Streukhnut.

 

 

CHAPITRE 2

Comment prier la déesse Tala

                              "

Grande Tala qui n'est sûrement pas aux Cieux,

Que ta Beuh et que ta Vodka soient sanctifiées,

Que ta Débauche soit faite

Dans le monde entier et même ailleurs!!

Donne-nous aujourd'hui notre clope du jour,

Pardonne-nous notre vertu

Comme nous pardonnons aussi,

A ceux qui nous l'ont enseignée,

Et ne nous soumets pas au Châtiment Divin

Et délivre-nous du balai dans le cul!!

Car c'est à toi qu'appartiennent,

Le Sanguinaire, la Puissance, le Vice, la Débauche et la Gloire,

Jusqu'à la fin des temps et plus.

                                                                                           "

 

CHAPITRE 3

Tala et les divines Gojyo

 

La légende raconte qu'il y avait un petit prince appelé Gojyo. Il avait de longs cheveux qui lui tombaient en cascade dans le dos. Le petit prince a-do-rait boire l'hydromel du Royaume, la Vodka.

Les serviteurs du palais lui en servaient à volonté.

Mais un jour, la Vodka si goutue du Royaume vint à manquer. Il voulut alors puiser dans les contrées avoisinantes. Mais il n'y en avait plus. Il réunit tous ses guerriers, fidèle par l'Ordre de la Déesse et leur demanda de trouver la cause de cette soudaine pauvreté.

Au bout d'un certain temps, un de ses guerriers revint avec la réponse...Il existait un double du prince! La meilleure, c'était qu'il avait été conçu par une jeune magicienne et qu'il buvait autant que l'original!

La Déesse, jalouse (on-ne-sait-pourquoi) de ses fidèles, en prit ombrage. Fâchée, elle sortit de son soutien-gorge un livre poussiéreux à la couverture jaune et toute usée et prononça une formule magique de grand pouvoir: "Toutouyoutou" en faisant de grands gestes. Alors la Fée des Pages Jaunes,au service de la Déesse, en sortit. La Déesse lui ordonna:

– Je veux tous les Gojyos de l'univers à mes pieds.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

C'est ainsi que toutes les répliques du prince et le prince en personne eurent l'infini honneur de porter le poids de l'incommensurable pouvoir de la Déesse sur la tête, tels Atlas qui portait le poids du monde sur lui... Ils eurent l'immense privilège de chausser leur déesse.

Dans les rites consacrés à la Déesse, on ne cessait de célébrer ses deux nouvelles chaussures, ses Gojyo.

 

CHAPITRE 4

La commis et un monde sans sexe ou l'art du conte qui sert à rien

 

Il était une fois, dans un pays qui se trouvait quelque part entre l’infini et l’au-delà, une gentille petite commis qui était fort, fort gentille. Elle vivait seule avec son chien dans une maison dans la forêt, perdue entre des montagnes. C’était le summum de l’isolation et de la solitude. Et cela rendait notre commis fort, fort triste. Elle aspirait à de nouvelles découvertes, à de nouvelles aventures, etc.

Un jour, son chien, gravement, très gravement malade, l’envoya quérir son-père-grand, qui était chien de médecin. Et c’est ainsi que commença la quête de la commis.

Elle alla voir sa voisine et profita d’une de ses absences pour lui voler son chaperon. C’était une belle pièce d’un tissu rouge vif. Komi fut heureuse de son larcin, car il faisait froid dehors dans les montagnes et elle pressentait que son voyage serait très long…et sa quête ardue.

Elle trouva un chat nu dans l’eau occupé à se baigner ; évidemment, je ne vois pas non plus ce qu’il aurait pu y faire d’autre. Cette rencontre permit à Komi de découvrir l’anatomie féline. Mais ce n’était encore pas suffisant pour lui dire à quoi ressemblait le monde. Bref, Komi lui vola ses bottes et repartit vers la maison du père-grand de son chien. Komi fut heureuse de son larcin, car les sentiers sur sa route seraient sans doute rocailleux et elle pressentait que sa route serait longue, et sa quête ardue.

Komi trouva un traîneau tiré par des rennes abandonné au bord de la route. Un homme, plutôt vieux se tenait debout face à un arbre en sifflotant. Komi découvrit alors l’anatomie masculine et l’art d’uriner debout. L’homme ne la remarqua pas ; Komi profita de son inattention pour lui voler son traîneau. Komi fut heureuse de son larcin, car elle en avait déjà assez de marcher, et elle pressentait que son voyage en serait grandement raccourci, et sa quête beaucoup moins ardue.

Elle se trompa de chemin et prit la route du retour sans le vouloir, car elle n’avait pas le sens de l’orientation, sa marraine la fée ayant oublié de venir à son baptême…

Quand elle entra, sa quête prit fin car son chien avait simplement des problèmes intestinaux qui avaient eu le temps de se soigner tout seul, alors qu’elle se perdait.

Komi avait découvert l’anatomie et avait vécu une nouvelle aventure : la quête de père-grand et la découverte du monde et des mystères de la vie, mais regretta que ce soient un chat et un vieux monsieur en rouge qui les lui aient appris !

 

Moralité 1: Il y toujours du sexe dans les contes dits dans le « genre talaiste », mais il est très difficile d’en mettre quand les seuls personnages sont : un chien, une commis, un chat, et un vieux monsieur en rouge.

Moralité 2: C’est un conte qui ne sert à rien.

 

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